Here's what I've come to. Sometimes, his accent makes it very hard to understand. Then I'm not sure that "blessant" is the right word on the 4th line of the 1st verse, sounds also like "poussant" but it wouldn't make sense. Near the end, it sounds "je-lé-se-pa-sé" so I think it's "je laissai passer" because "je l'ai ce passé" doesn't make sense, nor would "gelé ce passé". You'll also note that he actually says "...qui vécut de l'Ouest" (1st line): it can't be "de" which would mean "who lived from the West" instead of "who lived in the West". So better ears than mine and my friends' are welcome Ceci concerne un hors-la-loi qui vécut dans l'Ouest Parmi ces mauvais gars, parmi ces Billy the Kid et pire(s) Il y eut parfois des lâches tel celui qui tira dans le dos Du fameux Wild Bill Hickok. Il y en a toujours un comme ça À n'importe quelle époque de l'histoire. La plupart d'entre eux furent des vauriens Mais une fois, de temps à autre L'un d'eux prouva qu'il aurait pu vivre comme un homme. Il gisait sur le sable du désert Sa main serrant un révolver Une balle dans le dos je le croyais mort Le plomb près du cœur blessant (?) son corps, Mais il respirait. Aidé de mon couteau Ce soir-là je sauvai la peau de Ringo. Mes soins lui prodiguèrent secours Il guérit vite avec les jours Tous les jours, au rythme d'enfer Il s'exerçait au révolver. Et je l'observais stupéfié Ces tirs que personne n'aurait pu défier, de Ringo. Puis nos chemins ont divergé Nommé shérif je pus porter Une étoile d'or symbole de loi Tandis que lui, par monts et bois Bandit, terreur au tel renom Qu'il faisait craindre de tous le nom de Ringo. De lui ou moi, il sonnerait l'heure Décidant de quel est le meilleur. Un jour, on me dit, c'était sûr Qu'il était présent dans nos murs Je quittai mes hommes dans la rue Et tout seul j'allai vers mon but : Ringo. Réputé comme le plus rapide Je dégainai comme un bolide Mais sa balle blessa mon poignet Et fit voler mon pistolet. Son révolver sur moi pointait Le tir mortel me menaçait, de Ringo. Ce fut, dit-on, la première fois Qu'on vit sourire ce gars-là Il abaissa son arme, pas vite, Puis dit "Ami, nous voilà quittes" C'est ainsi qu'enfin je compris Qu'un peu de bon restait en lui, en Ringo. Je lui bloquai toute retraite Dans la rue il marcha d'une traite Une mitraillade le descendit En un instant il fut sans vie. Retentirent des cris de joie Personne dans la ville ne pleura pour Ringo. La légende gagna chaque foyer Que Ringo je laissai passer (?) Puis que ma retraite, je l'ai prise en raison des années, ils disent Ignorant, sur sa pierre tombale, Pourquoi se ternit mon étoile pour Ringo.
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