Another interesting song I heard at a singaround, Sung by Marc Vayssieres.

AUPRÈS DE MON ARBRE
(Georges Brassens)

J'ai plaqué mon chêne comme un saligaud,
Mon copain le chêne, mon alter ego,
On était du même bois, un peu rustique, un peu brute,
Dont on fait n'importe quoi, sauf, naturell'ment, les flûtes.
J'ai maint'nant des frênes, des arbres de Judée,
Tous de bonne graine, de haute futaie,
Mais toi, tu manques à l'appel, ma vieille branche de campagne,
Mon seul arbre de Noël, mon mât de cocagne.

Refrain
Auprès de mon arbre, je vivais heureux,
J'aurais jamais dû m'éloigner d' mon arbre.   
Auprès de mon arbre, je vivais heureux,
J'aurais jamais dû le quitter des yeux.

Je suis un pauvr' type, j'aurai plus de joie,
J'ai jeté ma pipe, ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s' fâcher, sans jamais m' brûler la lippe
L' tabac d' la vache enragée dans sa bonne vieille tête de pipe.
J'ai des pipes d'écume ornées de fleurons,
De ces pipes qu'on fume en levant le front,
Mais j' retrouv'rai plus, ma foi, dans mon cœur ni sur ma lippe,
Le goût d' ma vieille pipe en bois, sacré nom d'une pipe!

Le surnom d'infâme me va comme un gant,
D'avecques ma femme j'ai foutu le camp
Parc' que depuis tant d'années, c'était pas une sinécure
De lui voir tout l' temps le nez au milieu de la figure.
Je bats la campagne pour dénicher la
Nouvelle compagne valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou quand j' perdais mes billes.

J'avais une mansarde pour tout logement
Avec des lézardes sur le firmament,
Je l' savais par cœur depuis, et pour un baiser la course,
J'emmenais mes belles de nuits faire un tour sur la grande ourse.
J'habite plus d' mansarde, il peut désormais
Tomber des hallebardes, je m'en bats l'œil mais,
Mais si quelqu'un monte aux cieux moins que moi, j'y paie des prunes,
Y a cent sept ans, qui dit mieux, qu' j'ai pas vu la lune!

----- Close to my tree -- Translation -----

I ditched my oak, like a bastard
My buddy the oak, my alter ego
We were made of the same wood, a bit rustic a bit rough
From which you make anything, except of course flutes
Now I have ashes, trees of Judea
All from good seed, all good timber
But you, you are missing, my old country bumpkin
My only Christmas tree, my maypole

Chorus:
Close to my tree, I used to live happy
I shouldn’t have got away from my tree
Close to my tree, I used to live happy
I should really have kept an eye on him

I am a sad fellow; I’ll never have joy
I threw away my pipe, my old wooden pipe
That had smoked without anger, without burning my lip
Hard times’ tobacco, in its good old pipe’s head
I have meerschaum pipes, ornate with flowerets
Those pipes one smokes in a haughty manner
But I will never find again, in my heart nor on my lip
The taste of my old wooden pipe, darn it

Call me ignominious, that fits me like a glove
Because I have ditched my wife
Because, after so many years, it wasn’t always fun
To have to see her nose in the middle of her face.
I wander the country, trying to find
The new mate that could match that one
Who left too many pebbles in the lentils
But threw her arms around my neck, when I was losing it

I had an attic room, for all housing
With cracks open on the firmament
I knew it by heart and for a kiss
I took night beauties for a ride on the big dipper
I don’t live in an attic room anymore, now if it’s
Raining cats and dogs, I don’t give a damn
But if someone ascends to heaven less than I do I’ll buy him prunes
It’s been 107 years since I’ve seen the moon.