GÖTTINGEN (French) © Barbara Bien sûr, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de même, À Göttingen, à Göttingen. Pas de quais et pas de rengaines Qui se lamentent et qui se traînent, Mais l'amour y fleurit quand même, À Göttingen, à Göttingen. Ils savent mieux que nous, je pense, L'histoire de nos rois de France, Herman, Peter, Helga et Hans, À Göttingen. Et que personne ne s'offense, Mais les contes de notre enfance, "Il était une fois" commence À Göttingen. Bien sûr nous, nous avons la Seine Et puis notre bois de Vincennes, Mais Dieu que les roses sont belles À Göttingen, à Göttingen. Nous, nous avons nos matins blêmes Et l'âme grise de Verlaine, Eux c'est la mélancolie même, À Göttingen, à Göttingen. Quand ils ne savent rien nous dire, Ils restent là à nous sourire Mais nous les comprenons quand même, Les enfants blonds de Göttingen. Et tant pis pour ceux qui s'étonnent Et que les autres me pardonnent, Mais les enfants ce sont les mêmes, À Paris ou à Göttingen. Ô faites que jamais ne revienne Le temps du sang et de la haine Car il y a des gens que j'aime, À Göttingen, à Göttingen. Et lorsque sonnerait l'alarme, S'il fallait reprendre les armes, Mon cœur verserait une larme Pour Göttingen, pour Göttingen. Mais c'est bien joli tout de même, À Göttingen, à Göttingen. Et lorsque sonnerait l'alarme, S'il fallait reprendre les armes, Mon cœur verserait une larme Pour Göttingen, pour Göttingen | GÖTTINGEN Of course, it's not the Seine It's not Vincennes' wood, But it's very pretty anyway In Göttingen, in Göttingen. No quays and no old tunes moaning and dragging on But love still blossoms there In Göttingen, in Göttingen. They know better that us, I think, The history of the kings of France Herman, Peter, Helga and Hans, In Göttingen. Let nobody get offended, But the tales of our childhood, "Once upon a time" starts In Göttingen. Of course, we have the Seine And our Vincennes' wood, But God, how beautiful the roses are In Göttingen, in Göttingen. We, we have our pale mornings, The grey soul of Verlaine, Them, they are melancholy itself In Göttingen, in Göttingen. When they don't have anything to say, They stay there and smile to us But we understand them anyway The blond children of Göttingen. Too bad for those who are surprised May the others forgive me, But children are the same, In Paris or in Göttingen. Oh, may the time of blood and hatred never come back Because there are people I love In Göttingen, in Göttingen. And when the alarm should sound, If we had to take up arms again My heart would shed a tear For Göttingen, for Göttingen. But still, it's very pretty In Göttingen, in Göttingen. And when the alarm should sound, If we had to take up arms again My heart would shed a tear For Göttingen, for Göttingen. |