The Mudcat Café TM
Thread #62269 Message #3181594
Posted By: Monique
05-Jul-11 - 01:46 AM
Thread Name: Lyr Add: Où vas-tu, mon petit garçon? (Acadian)
Subject: RE: Lyr Add: Où vas-tu, mon petit garçon? (Acadian)
Here is the same text with the accents -if someone wants to put the text into a translator, the words had better have the accents, the results are usually weird enough when the words have them so imagine without... Now, if any of you native English speakers would like to translate it into English for the others to understand...
Destinée à la jeunesse, cette chanson d'école est unique. Seule de son espèce en son pays, la Cadie, elle est tout bonnement mystérieuse comme la parole de Dieu qu'elle évoque, élevée comme 1'arbre dont elle perçoit le profil centre le firmament, ondoyante comme les blés d'or qui chaque année invitent la moisson, fataliste autant que 1'existence. Elle touche au problème de la vie et, sans sembler 1'effleurer, offre sa solution simpliste : «Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons!» Cette solution, propice à l'humble foule, se réfugie inévitablement dans la foi; elle chante l'Ave Maris Stella, sur une rive sauvage et tourmentée. Partout, cette chansonnette symbolise le peuple qui 1'a gardée en son sein, a la face blafarde de la dispersion et du malheur d'antan. En dépit de tout, elle conserve un rayon de soleil, de confiance en 1'avenir, de permanence, puisqu'elle recommande de cultiver les champs et de nourrir femme et enfants. C'est pourquoi tout enfant canadien devrait bien 1'accueillir, avec son air joli, sur les lèvres mêmes de sa mère, qui prévoit la ronde à 1'école. Où vas-tu, mon petit garçon comporte une leçon héréditaire, depuis que, il y a des siècles, cette chanson a quitté la mère patrie. Elle enchâsse un souvenir délicieux : celui des châtaignes et des poiriers, inconnus du terroir de la Cadie qui les nomme sans les posséder. À qui, de plus, s'occupe de folklore, cette ronde didactique ou moralisante offre des vers de prosodie populaire de 7 pieds, à désinences masculines et cherchant à s'accoupler sans toujours y arriver — ce qui est probablement dû à des accrocs dans la seule version retrouvée jusqu'à maintenant. Son refrain explicatif est bipartite : la première moitié est intérieure et la seconde, finale. Sa mélodie est en majeur, ce qui lui conserve un air serein, presque joyeux. Nous la devons à 1'abbé Arsenault, curé de Mont-Carmel, qui la tenait de sa mère, et à 1'abbé Theodore Gallant, curé de Sturgeon, qui en nota la mélodie. Ces deux prêtres cadiens m'ont communiqué, en 1924, une précieuse collection manuscrite de chansons cadiennes comprenant un répertoire d'environ 120 pièces traditionnelles.
To answer Artful's question about chestnuts and pears, I found a site about chestnut trees that states that you can find chestnut trees in Corsica, Cévennes, Southern Alps, Eastern Pyrenees, Limousin, Auvergne and Brittany and that its peak was in the 16th and 17th centuries. Peartrees: Normandy and Brittany.