I've got two songs for you. One is called "La complainte des galériens" or "La chaîne" It's a very ironic song, sung by the convict's in the french galleys, in the 19th century. Text: Refrain: La chaîne, C'est la gêne Mais c'est égal Ça n'fait pas d'mal Nos habits sont écarlates Nous portons au lieu de chapeaux Des bonnets mais point d'cravatte Ça fait brosse pour les jabots Nous aurions tort de nous plaindre Nous sommes des enfants gâtés Et c'est crainte de nous perdre Que l'on nous tient enchaînés. Refrain Nous f'rons de belles ouvrages En paille ainsi qu'en cocos Dont nous ferons étalage Sans qu'nos boutiques pay' d'impôts Ceux qui visit'nt le bagne N's'en vont jamais sans acheter Avec ce produit de l'aubaine Nous nous arrosons l'gosier Refrain Quand vient l'heure de s'bourrer l'ventre En avant les haricots Ça n'est pas bon, mais ça entre Tout comm' le meilleur fricot Notr' guignon eût été père Si, comm' des jolies cadets On nous eût fait raccourcire À l'abbaye du Mont-à-R'gret "L'abbaye de Mont-à -Regret" is a word from french argot, meaning the scaffold. There are two recordings of french folk songs availible, where this song's a part of. They're called: "Anthologie de la chanson française traditionnelle" and "L'air du temps et la vie quotidienne". They're availible on the french amazon, but quite expensive. For the tune of this song, it's enough to listen to the samples on the site. If you put the two together, you get the complete tune. Same thing goes for the second song. It's called "Le galérien"or "Quand j'entris dans Marseille". It's another song from the galleys. Here's the text: Quand j'entris dans Marseille, je fus bien étonné De voir tant de forçaires deux à deux enchaînés. Et moi, fort effrayé, me pensant reculer A grands coups de gourdin, on me fit avancer. Quand j'entris en galère, je vis un argousin Tout empli de colère, plus traître que Caïn, Un rasoir à la main, pour raser mes cheveux. Je ne fais que languir, de vivre je ne peux. Quand ce méchant perfide la tête m'eut rasé Je n'étais plus en vie, mais j'étais tout pâmé. Encore me dit-il : » vilain, déshabille-toi; Prend les habits du Roy, car les tiens sont à moi. « Les habits qu'on me donne de grosse toile étaient, De grosse laine rouge aussi est le bonnet. Une chaîne à mes pieds, pour expier mes péchés J'endure autant de mal que les pauvres damnés. Qui qu'a fait chansonnette ? C'est Pierre de Blassy Qui est originaire de Cahors en Quercy Lequel est accusé, à son corps défendant, De tuer un écolier et se dit innocent. Hope you like them.
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